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Chloé Van Paris UNE FILLE UN STYLE - PARIS PREMIERE - LA MODE LA MODE LA MODE http://www.wideo.fr/video/iLyROoafvWKQ.html
Puretrend a demandé à Chloé Van Paris, djette et pin up, de nous faire une selection burlesque et mode pour la Saint Valentin. L'amour et la mode se célèbrent sur des airs de Broadway. Dior sur des airs de mistinguette ou encore Valentino sur "My heart belongs to daddy", la délicieuse Chloé Van Paris joue les retro selector.
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Broadway Melodies by Chloé Van Paris !
Son nom sonne comme une blague. Et à la voir, minois de porcelaine aux yeux de biche ourlés de noir, lèvres rouges rubis et courbes voluptueuse, on la jugerait petite fille de Mae West et arrière cousine de Betty Boop. Sauf que sous le verni laqué et aguicheur de girl pour revues de music-hall (ce qu'elle est d'ailleurs d'une certaine manière en organisant et animant régulièrement les soirées burlesques parisiennes " Rendez-Vous Van Paris" où un essaim de jolies filles dansent en s'effeuillant).
Cette demoiselle affiche un sens si aigu de l'air du temps qu'elle est aujourd'hui l'une des directrices artistiques parmi les plus en vue de la planète show-biz.
Il faut dire que nourrie, bien avant que ce soit dans la tendance, au lait du vintage par une mère raide dingue de mode qui avait été jusqu'à racheter la garde-robe de Bette Davis et l'habillait avec des habits des années 1950 pour aller à l'école, et à celui de la musique par un père (Francis Dreyfus) producteur et fondateur de la maison de disques Francis Dreyfus Music, la miss avait de sérieuses prédispositions dans les gènes. Ce qui ne l'a pas empêché d'entrer en Hypokhâgne, de décrocher une licence de Lettres modernes, et de suivre l'enseignement de l'Ecole Nationale Des Arts Décoratifs et de Louis Lumière. Elle signera même la réalisation de Show People, un essai vidéo de trente minutes sur la face obscure du Show-Biz.
Mais c'est sa passion pour la comédie musicale américaine qui l'a conduite à mettre en place au sein de la maison de disques paternelle la collection Jazz Référence afin de montrer l'importance des standards issus des comédies musicales hollywoodiennes dans l'histoire du Jazz. Ses choix judicieux au niveau des morceaux remportent d'emblée le jackpot ! Séduit, le public (y compris les jeunes) en redemande. D'où la mise en orbite de cette compilation Broadway Melodies. On y (re)découvre toute une série de chansons mitonnées entre les années trente et cinquante par ces virtuoses du genre qu'étaient, entre autres: Cole Porter, Irving Berlin, George Gershwin, Mercer, Hammerstein, Rodgers et Hart, et interprétées par des stars comme Fred Astaire, Judy Garland, Gene Kelly, Frank Sinatra, Bing Crosby, Marilyn Monroe, Dick Powell ou Doris Day.
A peine cette compilation dans les bacs, celle qui projette la rédaction d'un livre sur, vous l'aurez deviné, la comédie musicale, s'attelle à la réalisation de quatre nouvelles anthologies consacrées aux principaux auteurs de Great American Songbook: George Gershwin, Cole Porter, Irving Berlin et Richard Rodgers.
Broadway Melodies, Titles selected by Chloé Van Paris,
Collection "Jazz Références"/ Francis Dreyfus Music.
En savoir plus:
VAN PARIS GLAMOUR PARTY in Marie-Claire Magazine FR avril 2009
la nouvelle nuit parisienne (The new Parisian night)
« La comédie musicale passe à tort pour un genre mineur. Erreur grossière. Sait-on assez que la plus grande partie du répertoire des jazzmen du vingtième siècle en provient ? Sans les chansons concoctées par Cole Porter, Irving Berlin, George Gershwin, Mercer, Hammerstein, Rodgers et Hart, ainsi qu’une flopée d’auteurs moins connus, les grands artistes de la musique afro-américaine auraient été sérieusement en panne de matériaux.
Une compilation («Broadway Melodies») sortie sur le label Dreyfus Jazz met en lumière le rôle déterminant des compositeurs de Tin Pan Alley, du nom du quartier des éditeurs de musique de New York, où ceux-ci travaillaient exclusivement pour les comédies musicales, entre les années 30 et 50. Par la suite, avec l'essor du cinéma, paroliers et mélodistes composeront pour des stars, comme Fred Astaire ou Bing Crosby. L'interprétation par ce dernier de «White Christmas», standard emblématique, décrocha le record de chanson la plus vendue pendant des décennies. Le titre fut repris par Ella Fitzgerald, Charlie Parker, et même Elvis Presley. Entre autres.
Pilote du projet de collection « Jazz Référence », sur le même label fondé par son père, Chloé s'était déjà attachée à restaurer les enregistrements de jazz traditionnel «pour amener les jeunes au jazz»… La collection, qui compte des dizaines de titres, est inévitablement citée dans les discographies comme l'album par excellence pour chaque artiste enregistré avant les années soixante. Chloé chiffre à un million les disques qui ont déjà été écoulés. Elle comptait bien éviter le piège du CD pour puriste: le résultat dépasse toutes les attentes. Chloé s'est attachée à alterner les rythmes. Elle a trouvé les morceaux qui touchent, l'enchaînement qui passionne.
Chloé a remis la barre à la même hauteur pour «Broadway Melodies». Cette fois, elle a pu juger l'impact des airs des comédies musicales dans des clubs parisiens. Le public a mordu. Un hommage à son flair : l'immense Michel Petrucciani, un ami de la famille Dreyfus, décédé il y a dix ans, lui avait déjà rendu une sacrée révérence en lui dédiant le morceau «Chloé meets Gerschwin». La directrice artistique avait enrichi la panoplie de standards de l'autodidacte. Le pianiste ne s'était pas trompé sur le service rendu. ».